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  • Publisher: Im Selbstverlag des Verfassers
  • Date published: 1927
  • Format: Hardcover
- Im Selbstverlag des Verfassers, s.l. 1927, 14,5x23cm, reliure de l'éditeur. - Édition originale imprimée à 440 exemplaires numérotés. Ouvrage illustré de 7 bois de Frans Masereel. Reliure de l'éditeur en demi cartonnage façon vélin à petits coins, dos lisse, tête dorée, ex-libris encollé sur un contreplat. Rare envoi autographe signé de Stefan Zweig à l'écrivain Max Spanier qui disparut dans l'enfer de l'Holocauste : "Im herzlicher Erkenntlichkeit" ("Avec une sincère gratitude"). [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] First edition printed with 440 numbered copies. Work illustrated with 7 wood engravings by Frans Masereel. Pubslisher's binding in half wove-style paper boards with small corners, top edge gilt, ex-libris glued to a paste-down endpaper. Rare handwritten presentation signed by Stefan Zweig to writer Max Spanier who disappeared during the hell of the Holocaust: "Im herzlicher Erkenntlichkeit" ("With sincere gratitude").
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Librairie Le Feu Follet (France)
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  • Publisher: Grasset
  • Date published: 1931
Paris: Grasset, 1931. Fine. Grasset, Paris 1931, 13x21cm, broché. - Édition originale de la traduction française, un des exemplaires du service de presse. Mors de tête du premier plat et celui de queue du second très habilement restaurés. Envoi autographe signé en français de Stefan Zweig au journaliste et homme politique de gauche Georges Pioch. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Rare Books Le Feu Follet - Edition-Originale.com (FRA)
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  • Publisher: Grasset
  • Date published: 1931
  • Format: Softcover
- Grasset, Paris 1931, 13x21cm, broché. - Édition originale de la traduction française, un des exemplaires du service de presse. Mors de tête du premier plat et celui de queue du second très habilement restaurés. Envoi autographe signé en français de Stefan Zweig au journaliste et homme politique de gauche Georges Pioch. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Librairie Le Feu Follet (France)
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  • Date published: 1937
Londres, 1937. Fine. Londres 26 décembre 1937, 17,9x22,9cm, une feuille. - Lettre autographe signée de Stefan Zweig adressée à Alfred Cortot, deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre violette. Superbe lettre autographe dans laquelle le fin collectionneur fait part de son acquisition de manuscrits inédits de Wagner à son ami Alfred Cortot qui lui-même doit à sa précoce découverte du compositeur allemand, sa carrière de chef d'orchestre. Cortot partageait en effet avec Zweig son « envoûtement quasi tyrannique [subi] avec autant d'ivresse que de ferveur » pour le compositeur. Zweig, qui parlait de sa collection comme « plus digne de me survivre que mes propres œuvres » (Le Monde d'hier, 1942) refait pour son ami le détail de cette incroyable découverte de centaines de feuillets oubliés, comprenant de la correspondance intime de Wagner, des partitions et extraits de livrets d'opéras de sa main dont Le Hollandais volant, La sublime fiancée, Les Fées, La défense d'aimer (ou La Novice de Palerme) ainsi qu'une version orchestrale perdue de Rule Britannia. En ce mois de décembre 1937, alors qu'il est réfugié à Londres fuyant la terreur brune, Zweig s'enthousiasme pour des archives d'un temps où l'Europe intellectuelle vivait en parfait syncrétisme. L'écrivain pose un regard nostalgique sur les papiers de Richard Wagner, qui, comme lui, a passé sa jeunesse à parcourir les capitales européennes : « J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires de Richard Wagner de sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris) ». Parmi ces précieux manuscrits, se trouve entre autres le rarissime arrangement orchestral du chant patriotique anglais Rule Britannia, disparu pendant plus de soixante ans. Partageant sa passion de Wagner avec son ami le pianiste Cortot, il lui annonce sa découverte avec cet émerveillement si familier aux collectionneurs devant une trouvaille exceptionnelle :"" [...] Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60 pages) la version française (inédite (je crois) du texte du ""Liebesverbot"") entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville ""Descendons la Courtille"" (qu'il faisait dans sa misère la plus noire) [...] presque trente pièces du plus haut intérêt et justement de l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entier un jour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance"". La lettre constitue un fascinant témoignage de la vie parallèle de Zweig, qui s'était forgé une réputation de collectionneur éclairé. Sa collection lui a par ailleurs inspiré une de ses plus belles nouvelles, La collection invisible (die Unsichtbare Sammlung) ainsi qu'un essai pionnier dans le Deutscher Bibliophilen Kalender (De la collection d'autographes considérée comme un art). Ses centaines d'autographes historiques, musicaux et littéraires du Moyen-Age au XXe siècle, étaient soigneusement répertoriés dans des catalogues et rassemblés dans la bibliothèque-musée de sa maison du Kapuzinerberg : ""Dans cette bibliothèque, ""lieu de culte"", il exerce aussi une véritable activité d'expert en autographes [...] La bibliothèque attirera un nombre de savants professeurs, parfois accompagnés de leurs assistants, qui n'hésiteront pas à revenir y travailler au calme des jours d'affilée, voire des semaines"" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes, Serge Niemetz). Avec cette acquisition, Zweig voit se réaliser le rêve de tout collectionneur. Exilé depuis deux ans en Angleterre, et bravant la progressive fermeture des frontières de l'Europe, Zweig retourne à Vienne à temps et fait l'achat de ces documents exceptionnels, soustraits aux émissaires de Bayreuth qui rassemblaient déjà à l'époque une importante collection aujourd'hui gérée par le musée et la fondation Wagner. On reconnaît également dans cette lettre la curiosité insatiable de Zweig biographe, en recherche constante de matériaux inédits, de sources premières à intégrer dans ses études biographiques - la même année, il avait silloné l'Europe avec sa future femme Lotte en quête des portulans de l'époque de Magellan pour l'écriture de sa biographie. A Paris, entre deux visites à la Bibliothèque natonale, Zweig reste à l'affût des manuscrits les plus rares, s'arrêtant comme Marcel Proust avant lui chez le négociant en autographes Charavay. L'écrivain ne put malheureusement jouir de sa collection pendant très longtemps, contraint d'en vendre à son départ de Vienne au célèbre marchand Martin Bodmer, puis d'en laisser à nouveau à Londres avant son voyage sans retour pour le Brésil. La collection de manuscrits musicaux, historiques et littéraires de Stefan Zweig se trouve désormais partagée entre la British Library à Londres, la fondation Bodmer de Genève, et la bibliothèque nationale d'Israël. Admirable témoignage de la plus grande et prestigieuse acquisition de l'écrivain. En cette veille de guerre mondiale, en proie à l'angoisse et la nostalgie du ""monde d'hier"", Stefan Zweig trouva le réconfort parmi les papiers noircis d'encre de Richard Wagner, alors que la menace des totalitarismes pesait sur les villes européennes de sa jeunesse. ""Mon cher ami et chère Madame, laissez vous envoyer les meilleurs voeux pour l'année nouvelle ; je suis tellement heureux de savoir que vous vous reposez maintenant après les semaines et les mois de travail. Je ne sais pas encore exactement quand je viendrai à Paris, mais certainement cela sera encore au printemps. J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires de Richard Wagner de sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris). Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60 pages) la version française (inédite (je crois) du texte du ""Liebesverbot"") entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville ""Descendons la Courtille"" (qu'il faisait dans sa misère la plus noire), des ""Lieder"" français, composés par lui (""Les aveux de Marie Stuart"" par Béranger, deux Lieder, je crois inédites, de Victor Hugo) puis l'esquisse de la ""Ballade de Senta"" en Français. En outre la ""Polonia ouverture"" (version pour piano) des esquisses de la Ouverture pour le ""Roi Enzio"", ouverture et esquisses pour le ""Liebesverbot"", parties de sa première symphonie et la ""Neujahrs Cantate"", le libretto allemand presque entier du ""Liebesverbot"", des lettres à Meyerbeer, à Pillet, etc. etc* - presque trente pièces du plus haut intérêt et justement de l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entier un jour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance. Vous ne vous doutez pas, j'espère, du plaisir que j'aurai de pouvoir vous montrer bientôt ces manuscrits ! Et votre conférence ou votre essai pour mon éditeur ? Il me l'a déjà écrit, qu'il serait heureux de pouvoir faire une édition. Mille amitiés de vous deux de votre Stefan Zweig * une partie du libretto de sa première opéra ""die Feen"", la musique pour une tragédie inconnue, un ""entreacte"" inconnu etc, etc."" [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Signed autograph letter to Alfred Cortot and his wife about Richard Wagner's manuscript collection: ""I was lucky enough to be able to acquire the entire lot one day before Bayreuth sent a trusted buyer"". London 26 December 1937, 17.9x22.9cm, one leaf. Autograph letter signed by Stefan Zweig to Alfred Cortot, two pages on one sheet written in violet ink. An outstanding autograph letter in which the avid collector informs his friend Alfred Cortot of his acquisition of unpublished manuscripts of Wagner. Alfred Cortot himself owes his career as a conductor to his early discovery of the German composer. Cortot shared with Zweig his ""almost tyrannical bewitchment [suffered] with as much intoxication as fervor"" for the composer. Zweig, who spoke of his collection as ""more worthy of surviving me than my own works"" (The World of Yesterday: Memories of a European, 1942), recounts for his friend the details of this incredible discovery of hundreds of forgotten leaflets, including Wagner's intimate correspondence, handwritten scores and excerpts from opera librettos, including The Flying Dutchman, The Sublime Fiancée (or Bianca and Giuseppe), Die Feen, Das Liebesverbot (The Ban on Love) and a lost orchestral version of Rule Britannia. In December 1937, as he fled the Nazi regime and settled in London, Zweig became fascinated by the archives of a time when intellectual Europe was living in perfect syncretism. The writer takes a nostalgic look at the manuscripts of Wagner, who like him spent his youth travelling through the capitals of Europe: ""I was extraordinarily fortunate to be able to get my hands on a whole lot of Richard Wagner's musical and literary manuscripts from his early period (Leipzig, Magdeburg, Riga and Paris) during a short stay in Vienna"". Among these precious manuscripts is the extremely rare orchestral arrangement of the patriotic song Rule Britannia, which had been missing for more than sixty years. Sharing his passion for Wagner with his friend, the pianist Cortot, Zweig announced his discovery with the wonder so familiar to collectors when faced with an exceptional find: ""[...] the manuscript is the only one of its kind in the world that has been preserved. It contains things that will be of special interest to you, for example the complete translation (60 pages) of the French version (unpublished (I believe) of the text of the ""Liebesverbot"") entirely in Wagner's hand, as well as the manuscripts of a vaudeville song ""Descendons la Courtille"" (which he performed in his darkest moments) [...] almost thirty pieces of the highest interest and precisely from the rarest period. All this was hidden for 50 years in a private collection and I was lucky enough to be able to acquire the entire lot one day before Bayreuth sent a buyer"". The letter is a fascinating account of Zweig's parallel life, which had earned him a reputation as an accomplished collector. His collection also inspired one of his most beautiful short stories, The Invisible Collection (die Unsichtbare Sammlung) and a pioneering essay in the Deutscher Bibliophilen Kalender (The Autograph Collection as an Art). His hundreds of historical, musical and literary autographs from the Middle Ages to the 20th century were carefully catalogued and collected in the library-museum of his house in Kapuzinerberg: ""In this library, a 'place of worship', he also exercises a real activity as an expert in autographs [...]. ...] The library will attract a number of distinguished scholars, sometimes accompanied by their assistants, who will not hesitate to return to work there quietly for days or even weeks at a time"" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes, Serge Niemetz). With this acquisition, Zweig sees the dream of every collector come true. After two years of exile in England, Zweig returned to Vienna in time to purchase these exceptional documents from Bayreuth's emissaries, who had already built up a large collection which is now managed by the museum and the Wagner Foundation. The letter also recognises Zweig's insatiable curiosity as a biographer, constantly searching for new material and primary sources to add to his biographical studies - in the same year he had travelled throughout Europe with his future wife Lotte in search of Magellan-era maps for his biography of the explorer. In Paris, between two visits to the Bibliothèque natonale, Zweig remained on the lookout for the rarest manuscripts, stopping like Marcel Proust before him at the autograph dealer Charavay. Unfortunately, the writer was unable to enjoy his collection for a very long time. He parted with some of his autographs as he fled Vienna and sold them to the famous merchant Martin Bodmer. The remaining lot was left in London before his departure to Brazil. Stefan Zweig's collection of musical, historical and literary manuscripts is now shared between the British Library in London, the Bodmer Foundation in Geneva and the National Library of Israel. An admirable testimony to the writer's largest and most prestigious acquisition. On the eve of World War II, anguished and nostalgic of ""yesterday's world"", Stefan Zweig found solace in Richard Wagner's papers as the threat of totalitarianism loomed over the European cities of his youth.
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Rare Books Le Feu Follet - Edition-Originale.com (FRA)
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  • Date published: 1937
- Londres 26 décembre 1937, 17,9x22,9cm, une feuille. - Lettre autographe signée de Stefan Zweig adressée à Alfred Cortot, deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre violette. Superbe lettre autographe dans laquelle le fin collectionneur fait part de son acquisition de manuscrits inédits de Wagner à son ami Alfred Cortot qui lui-même doit à sa précoce découverte du compositeur allemand, sa carrière de chef d'orchestre. Cortot partageait en effet avec Zweig son « envoûtement quasi tyrannique [subi] avec autant d'ivresse que de ferveur » pour le compositeur. Zweig, qui parlait de sa collection comme « plus digne de me survivre que mes propres uvres » (Le Monde d'hier, 1942) refait pour son ami le détail de cette incroyable découverte de centaines de feuillets oubliés, comprenant de la correspondance intime de Wagner, des partitions et extraits de livrets d'opéras de sa main dont Le Hollandais volant, La sublime fiancée, Les Fées, La défense d'aimer (ou La Novice de Palerme) ainsi qu'une version orchestrale perdue de Rule Britannia. En ce mois de décembre 1937, alors qu'il est réfugié à Londres fuyant la terreur brune, Zweig s'enthousiasme pour des archives d'un temps où l'Europe intellectuelle vivait en parfait syncrétisme. L'écrivain pose un regard nostalgique sur les papiers de Richard Wagner, qui, comme lui, a passé sa jeunesse à parcourir les capitales européennes : « J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires de Richard Wagner de sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris) ». Parmi ces précieux manuscrits, se trouve entre autres le rarissime arrangement orchestral du chant patriotique anglais Rule Britannia, disparu pendant plus de soixante ans. Partageant sa passion de Wagner avec son ami le pianiste Cortot, il lui annonce sa découverte avec cet émerveillement si familier aux collectionneurs devant une trouvaille exceptionnelle :" [.] Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60 pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot") entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille" (qu'il faisait dans sa misère la plus noire) [.] presque trente pièces du plus haut intérêt et justement de l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entier un jour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance". La lettre constitue un fascinant témoignage de la vie parallèle de Zweig, qui s'était forgé une réputation de collectionneur éclairé. Sa collection lui a par ailleurs inspiré une de ses plus belles nouvelles, La collection invisible (die Unsichtbare Sammlung) ainsi qu'un essai pionnier dans le Deutscher Bibliophilen Kalender (De la collection d'autographes considérée comme un art). Ses centaines d'autographes historiques, musicaux et littéraires du Moyen-Age au XXe siècle, étaient soigneusement répertoriés dans des catalogues et rassemblés dans la bibliothèque-musée de sa maison du Kapuzinerberg : "Dans cette bibliothèque, "lieu de culte", il exerce aussi une véritable activité d'expert en autographes [.] La bibliothèque attirera un nombre de savants professeurs, parfois accompagnés de leurs assistants, qui n'hésiteront pas à revenir y travailler au calme des jours d'affilée, voire des semaines" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes, Serge Niemetz). Avec cette acquisition, Zweig voit se réaliser le rêve de tout collectionneur. Exilé depuis deux ans en Angleterre, et bravant la progressive fermeture des frontières de l'Europe, Zweig retourne à Vienne à temps et fait l'achat de ces documents exceptionnels, soustraits aux émissaires de Bayreuth qui rassemblaient déjà à l'époque une importante collection aujourd'hui gérée par le musée et la fondation Wagner. On reconnaît également dans
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Librairie Le Feu Follet (France)
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Paris, Grasset (Imp. Floch a? Mayenne), 1939. 1 vol. (135 x 190 mm) de 303 p., [1] et 1 f. Maroquin aubergine à gros grain, dos à nerfs orné d'une petite bande verticale de filets à froid, titre doré, tranches dorées sur témoins, filets sur les coupes, contreplats de maroquin vieux rose, dos lisse orné de 6 larges filets à froid, contreplats doublés de maroquin vieux rose, double garde de soie moirée violette et rose pâle, couvertures et dos conservés (reliure signée de G. H. Lillaz), chemise et étui moderne. Édition originale de la traduction française par Alzir Hella. Un des 7 premiers exemplaires sur japon (n° 2). Le seul roman achevé de Stefan Zweig. Cette représentation en miniature du monde habsbourgeois et de son écroulement au moment de la Grande Guerre est le seul roman de Zweig, qu'il termine de rédiger pendant son exil à Londres. Sa traduction est immédiate, quelques mois après après la publication allemande du Ungeduld des Herzens. Elle livre une analyse psychologique de l'inextricable mélange des sentiments idéalisés et des perversions du désir, et l'un de ses textes les plus poignants.Les personnages du roman gravitent autour du soldat autrichien Anton Hofmiller, qui raconte ses souvenirs de la première guerre mondiale avec, comme point d'entrée, un argument qui paraît simple : le jeune homme, reçu dans l'aristocratie, invite à danser Édith, la fille d'un baron. Or, elle est paralysée : l'impair est terrible mais Hofmiller aggrave la situation en voulant se faire pardonner : il envoie des fleurs et devient un familier du château et la jeune femme tombe amoureuse. Hofmiller ne voit d'autre solution que la demander en mariage. La pitié est bien dangereuse et Édith, réalisant son erreur, veut se venger. L'amour se mue en haine et l'ambivalence des sentiments et les psychismes blessés trouvent dans le venin leur consolation. C'est du grand Zweig qui nous entraîne dans les profondeurs de la psyché humaine sur fond de société austro-hongroise, spectateurs hébétés de leur tragédie, symboles d'une civilisation décadente, complaisante et incapable de résister à l'ivresse d'une dernière valse - fusse-t-elle tragique et irresponsable. Un tableau terrible qu'elle offre à la veille de la Première Guerre.
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$11,042.96
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Librairie Walden (France)
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